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Mon 10/06/2013 - 16:42 CEST

RC Toulon : Un bilan quasi parfait

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il contribue »… Une célèbre maxime que le RC Toulon est en passe d’imposer au monde du rugby français après une saison 2012-2013 haute en couleurs, ponctuée par une victoire en Coupe d’Europe ainsi qu’une participation à la finale du Top 14. Pourtant, si on regarde les budgets du championnat de France de rugby, le club dirigé par Mourad Boudjellal ne pointe qu’en 4ème position avec 21.84 millions d’euros, loin derrière le Stade Toulousain (34.97 millions), Clermont (25.52 millions) et le Stade Français (22.81 millions). Trois clubs qui ont bouclé leur parcours sans rien à se mettre sous la dent!

Comment alors les Toulonnais sont-ils revenus en haut de l’affiche? Nous avons sélectionné pour vous 3 éléments de réponse…

Une régularité exemplaire

Si les Rouge et Noir ont souvent été la cible de critiques à l’égard de son mental un peu trop friable ces dernières saisons, ces derniers ont affiché un mental à toute épreuve et une rage de vaincre hors du commun cette saison, grâce notamment au travail de sape réalisé par Bernard Laporte au sein du vestiaire. Malgré quelques couacs, comme lors de la finale du Top 14 perdue contre Castres, Toulon est en constante progression et il n’est pas anodin de retrouver cette équipe en deuxième position du classement des meilleures écuries européennes concocté par l’ERC… Un classement qui prend d’ailleurs en compte les résultats des quatre dernières années.

RC Toulon : Un bilan quasi parfait

La réussite du RC Toulon, c’est aussi celle du président sans qui rien n’aurait été possible. On peut aimer le personnage ou pas; force est de constater que Mourad Boudjellal est un dirigeant hors pair grâce auquel le club s’es reconstruit une réputation après avoir connu deux rétrogradations, la première financière en 2000 et la seconde sportive consécutive à la remontée en 2006.

Dans un monde du rugby où la question de l’argent est encore tabou, le « généreux » président détonne forcément et il ne s’en cache pas. Il lui arrive même parfois de s’amuser de cette image comme lorsque certains médias établissaient un parallèle plus ou moins tiré par les cheveux entre le RCT et Paris SG en début de saison: « Nous n’avons aucun problème d’argent et nous ne regardons pas à la dépense. Avant d’ajouter sur un ton ironique: On est d’ailleurs en train de refaire le parking du stade Mayol pour que les joueurs puissent garer leur Cadillac. On paye également deux vigiles à l’entrée des vestiaires, parce qu’une fois que les joueurs ont posé leurs montres et leurs affaires, il y a 35 kilos d’or dans les vestiaires. Il y a deux endroits comme ça dans le monde: Rodeo Drive à Los Angeles et Mayol à Toulon. Mayol, c’est Beverly Hills. Cartier compte même ouvrir une boutique, parce que nos supporters sont riches aussi ».


Un recrutement 5 étoiles

Former des joueurs pour se les faire arracher à bas prix par des concurrents, trop peu pour Boudjellal. Il fallait des renforts de poids au RCT pour conquérir les sommets cette saison, et le président à une nouvelle fois sorti le carnet de chèques afin de s’offrir les services des joueurs confirmés comme Andrew Sheridan, Gethin Jenkins, Nick kennedy, Chris Masse, Nicolas Durand ou encore Frédéric Michalak, pour ne citer qu’eux.

Des gros bras auxquels viendront s’ajouter le Sud Africain Bryan Habana et l’Australien Drew Mitchell la saison prochaine… Si l’on en croit les premières informations quant aux salaires que devraient toucher les deux nouvelles recrues toulonnaises, voici à quoi pourrait ressembler le nouveau Top 5 des joueurs les mieux payés en Top 14:

- Jonathan Sexton (Racing Metro): 55 000 €
- Jonny Wilkinson (Toulon): 47 000 €
- Bryan Habana (Toulon): 42 000 €
- Nicolas Mas (Montpellier):  38 000 €
- James Hook (Perpignan): 35 000 €

Jonny Wilkinson monsieur plus

Avec plus de 80% de réussite et un nouveau record de points en phase régulière : 350 (79 buts, 46 transformations, 7 drops), soit 23 de plus que le record de Brock James datant de 2006-2007, Jonny Wilkinson a porté son équipe à bout de bras tout au long de la saison, notamment lors des rencontres décisives. En coupe d’Europe, il a ainsi inscrit à lui seul tous les points de son équipe en quart puis en demi-finales avant de contribuer en grande partie au sacre contre Clermont. Mais si l’ancien international anglais fait partie des tops de la saison, il figure malheureusement aussi dans les flops après sa finale de Top 14 complètement manquée. Quatre échecs au pied, un drop manqué et 43% de réussite… Soit 14 points enlevés à son équipe face à Castres (19-14).

Un échec d’autant plus retentissant que le Castrais Rory Kockott, auteur de 13 points en finale, termine meilleur réalisateur de la saison avec 376 points contre… 373 pour Wilkinson. Rageant n’est-ce pas?

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